2021

C'est le cœur lourd qu'on a dû se débarrasser de l'essieu arrière rigide, élément constitutif de la Mustang depuis son lancement en 1964.

Mustang GTFastback

22/24 Voir la
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6 vitesses
V8
250 km/h
466 ch
5,0 L
Photo avant de la mustang cobra Photo avant de la mustang cobra

Ses performances physiques

Pour la sixième génération de celle qui a inventé la catégorie des Pony Cars, on a décidé de le remplacer par un très moderne train arrière multibras. Pourquoi ? D'une part, la concurrence a adopté un dispositif similaire depuis plusieurs années déjà, que ce soit la Chevrolet Camaro ou la Dodge Challenger.

Choisissez votre infanterie

Sous le capot, surprise, un 4-cylindres apparaît, un 2,3 l turbo de 318 ch. Mais la Mustang de 1978 recourait déjà à ce type de moteur. Il est complété par un V6 3,7 l de 300 ch et un V8 5,0 l de 418 ch, ces deux derniers étant atmosphériques. En France, le V6 n'est pas retenu. Ils s'attèlent à une boîte 6 manuelle signée Getrag, le V8 ayant droit en plus à une automatique.

Photo Mustang GT cobra arrière Photo Mustang GT cobra arrière

Des options au goût de tout le monde !

Bien née, l'auto reçoit un accueil très favorable aux US, qui doivent absorber plus de 80 % de la production, facturée 35 000 € en 2,3 l et 40 000 € en V8, le cabriolet réclamant 4 000 € de plus. A ceci, on doit ajouter 3 000 € de malus minimum à la 4-cylindres et… 8 000 € à la 5,0 l ! Des tarifs compétitifs qui aident la Mustang à bien se vendre en France. En 2017, elle bénéficie d'un léger restylage et reste commercialisée à ce jour.

Photo Mustang GT cobra vue d'avant Photo Mustang GT cobra vue d'avant
Avenir

Pour l'instant, aucun gros souci de fiabilité n'a été remonté. Ce qui aide la Mustang à très bien tenir la cote ! Certes, elle perd de la valeur comme tout modèle récent, ou presque, mais de façon très lente. Ainsi, une 2,3 l ne se dégotte pas à moins de 28 000 € en coupé, avec environ 80 000 km au compteur, tandis que la V8 démarre à 38 000 €, à kilométrage similaire.

Au volant

Avec ses 4,70 m de long, la Mustang n'a rien de compact, ce qui gêne dans les parkings. A bord, effectivement, la finition a énormément progressé, mais n'inquiète pas les premiums européens. L'équipement est complet, la position de conduite bien étudiée, le capot démesuré… Pas idéal pour les manœuvres urbaines. Sur route et autoroute, la Ford séduit. Confortable, elle profite pourtant d'un comportement routier rigoureux et fort équilibré, même sur les aspérités.

Habitacle

L’intérieur de la Mustang change beaucoup plus en détail, avec de nouvelles touches d’aluminium notamment sur les poignées de portes et l’instrumentation. Le rendu global est toujours correct, surtout lorsque l’on met le prix en perspective. Il demeure bien quelques défauts d’assemblage dont on s’accommode volontiers car le style très personnel et l'ergonomie bien étudiée savent créer une ambiance agréable.

Sur la route

La Mustang 2015 reniait ses origines avec ses roues arrière indépendantes pour un comportement routier plus sain. Cette nouvelle version va encore plus loin : le tarage des suspensions est revu et le train arrière gagne en rigidité. En réalité, la première grosse nouveauté concerne les pneumatiques. Ce sont maintenant les excellents Michelin Pilot Sport 4S qui font office de fusibles.